Si vous soupçonnez que vous avez contracté une pathologie causée par votre travail, il faut consulter. Dans un premier temps, il est nécessaire de voir le médecin de famille ou celui de l’entreprise. Puis, la prochaine étape consiste à s’orienter vers un spécialiste des maladies professionnelles.
Commencer par consulter un médecin d’entreprise ou familial
La première chose à faire serait de consulter un médecin. Aucun résultat de recherches sur Google ne remplace ses nombreuses années d’étude. De plus, ce professionnel de la santé peut orienter vers un spécialiste beaucoup plus pointu dans le domaine des maladies liées à l’emploi. Quoi qu’il en soit, ses constats sont utiles pour la quête d’une reconnaissance. Ce premier avis médical compte dans le parcours qu’un salarié victime de pathologie occasionnée par le métier doit suivre. De plus, le médecin de famille ou celle de l’entreprise peut proposer des solutions en première intention. Peut-être qu’il s’agit tout simplement d’un trouble passager qui disparaît après un traitement basique.
Se rapprocher des spécialistes en médecine du travail
Si le mal tend à s’éterniser, il convient de se tourner vers un médecin spécialiste des maladies professionnelles. Son expertise pèse énormément si le salarié compte obtenir gain de cause dans sa quête de reconnaissance. Concrètement, il doit se rapprocher de la Sécurité sociale. Cette entité l’oriente vers un cabinet agréé. D’ailleurs, les médecins du travail reçoivent des employés de nombreuses entreprises. Ces employés viennent surtout pour des visites de routine. C’est aussi l’occasion de diagnostiquer un éventuel trouble causé par un poste. Divers facteurs sont à vérifier pour arriver à cette conclusion. Il faudra même mener une petite enquête dans la société en cas de soupçon de contamination.
Savoir comment déclarer une maladie professionnelle
L’employé qui pense souffrir une pathologie contractée au travail devrait faire une déclaration en bonne et due forme. Il peut l’effectuer pendant son repos médical prescrit par un généraliste. Ce serait tout de même préférable d’envoyer le dossier dans les 15 jours qui suivent l’arrêt. Une contre-expertise pourrait avoir lieu. Dans tous les cas, il y a de la paperasse à remplir auprès de la Sécurité sociale. Pour l’instant, c’est la seule entité habilitée à reconnaître qu’il s’agit effectivement d’un trouble lié à la pratique d’un métier. Ses conseillers peuvent indiquer comment déclarer une maladie professionnelle. Cette prestation reste gratuite et accessible à tout moment depuis le site officiel de CNAM.
Recourir à un cabinet d’avocat en cas de difficulté
Si les requêtes n’aboutissent en rien au bout d’un moment, l’employé en arrêt maladie peut saisir un cabinet d’expertise. Ce prestataire propose ses services contre le payement d’un honoraire, mais le client a davantage de chance d’obtenir gain de cause. Il faudra juste réunir tous les documents indispensables pour la requête et s’armer de patience. Les conseils d’un spécialiste des lois sociales sont des plus complets. En effet, il s’agit souvent d’une équipe pluridisciplinaire composée de juriste, de médecins du travail ou bien d’avocats pointus dans leur domaine. Portez-vous bien et bonne chance pour votre quête d’indemnisation équitable.