Les zoonoses, ces maladies transmissibles de l’animal à l’homme peuvent engendrer des conséquences irrépressibles sur la santé. Malgré la vermifugation et l’entretien de ces compagnons de vie, les risques sont toujours présents car on dénombre plus de 150 maladies animales transmissibles à l’homme. Devrait-on pour autant s’abstenir du contact avec les animaux ? Quels sont les risques pour la santé ?
La toxoplasmose : une maladie qui peut toucher le fœtus
L’adoption d’un animal en particulier du chat peut avoir des conséquences sur la santé surtout avec le manque d’hygiène. Ses poils abritent des puces et des parasites, sources de maladies diverses. Parmi les plus redoutables, la toxoplasmose, une maladie à éviter à tout prix chez les femmes enceintes. En effet, la toxoplasmose provoque des malformations chez le fœtus, ce qui entraine souvent des naissances prématurées et une défaillance du système nerveux chez le nourrisson.
Les autres maladies transmissibles
Mise à part la toxoplasmose, il se présente également des cas fréquents de transmission de teigne, de salmonellose. La teigne trouve refuge dans les poils du chien et du chat. Elle peut provoquer des inflammations, de fortes démangeaisons puis à terme, des lésions cutanées. Quant à la salmonellose, cette maladie peut toucher les éleveurs de poissons et de reptiles.
Avoir des animaux domestiques : les précautions à prendre
Avoir des animaux domestiques exige des mesures d’hygiène drastiques visant à vous protéger contre les maladies. Le nettoyage et la désinfection des mains devraient être réalisés de façon systématique avant de prendre un repas, mais aussi après avoir touché les poils d’un chat ou d’un chien. Faites également cette précaution après avoir nettoyé la literie, l’aquarium et la cage de vos animaux. Si vous êtes enceinte, réduisez autant que possible le contact avec l’animal et faites des examens de sérologie durant les six premiers de grossesse pour vérifier votre état de santé. En effet, les traitements antiparasitaires de l’animal devraient être plus fréquents pour réduire les risques d’affections.